La réponse est simple et tient 4 lettres : R I E N.
Depuis Juin 2009, alors que nous n'avons pas eu une seule nuit pour dormir, RIEN n'est fait pour lutter contre cette délinquance plus que rampante (rappelons tout que cela a commencé en Mars 2009. Déjà 6 mois !!!).
QUE FAIT LA MAIRIE : RIEN. Nous avons signalé, deux véhicules de la société P.A.M. (transport à la personne dépendant de la Maire de Paris) voilà déjà une semaine, et pourtant ces véhicules et leurs chauffeurs continuent à participer au défilé incessant des scooters et autres voitures, sans oublier les nuisances sonores, bavardages, cris... (comme la nuit dernière jusqu'à plus de 03 heures du matin à nouveau).
Un véhicule de la société Vélib', vient lui aussi très régulièrement dans notre rue, et pas pour travailler sur une station Vélib', de toutes les façons il n'y en a pas. On peut penser que c'est sans doute pour respirer le bon air de notre rue et admirer le paysage, bien évidemment !!!
QUE FAIT LA POLICE : RIEN.
Il est intéressant ici, de décrire les 3 possibilités que nous avons pu constater durant tout l'été, tout au long de l'enfer que nous avons vécu et continuons à vivre :
1- LE COMMISSARIAT : appelé à de nombreuses reprises et par de nombreux riverains, on nous répond soit :
- qu'une voiture va être envoyée (on les attend toujours ces nombreuses voitures promises par téléphone, mais jamais arrivées dans notre rue - sans doute perdues sur le macadam parisien. Quel dommage! Il faudrait songer à investir dans un système GPS performant.)
- aucune voiture ne peut vous être envoyée, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a aucune raison pour vous en envoyer une.
2- APPELER LE 17 : Le plus souvent une voiture est envoyée, elle vient, fait un passage dans notre rue; un relevé d'identité des jeunes est mis en place par les policiers, puis "au revoir la voiture", et rien ne change... deux minutes plus tard cela redémarre de plus belle !
Parfois, et de plus en plus souvent pour être honnête, au 17 on nous répond qu'il nous faut appeler le commissariat (pour connaître la réponse du commissariat : voir le point précédent).
3- INTERVENTION DU G.P.I.S. : ce groupe travaille avec l'OPAC pour assurer la sécurité des habitants des logements gérés par cet organisme bailleur.
Quand le G.P.I.S. est appelé (le plus souvent possible), il se déplace . Les jeunes sont priés de sortir de l'enceinte du 16 rue Édouard Robert et... c'est tout.
Le capharnaüm qu'il font alors dans la cour de l'enceinte se poursuit dans la rue Édouard Robert, sous les yeux et à la barbe des membres du G.P.I.S. qui ne peuvent rien faire d'autre. Le plus souvent, il est entre minuit et 02 heures du matin, toute la rue est réveillée et là encore rien ne change.
Si vous demandez aux membres du G.P.I.S. pourquoi ils ne font rien de plus, si ce n'est délocaliser les nuisances de 50 mètres, voila la réponse que l'on vous adresse : SI VOUS N'ÊTES PAS CONTENTS, VOUS N'AVEZ QU'A DÉMÉNAGER !
UBUESQUE !!!!
Quand on sait que le 25 Août 2009, un serrurier qui rentrait chez lui a été verbalisé 22 Euros pour avoir fumé dans sa voiture, et que nous les riverains de la rue Édouard Robert, nous vivons un enfer depuis des mois (bruits, drogue, insultes, détérioration des biens, début d'incendie....) alors que tout le monde sait "qui fait quoi " !!! ...Et pas une seule personne responsable verbalisée.
ON VOUS LE DIT, IL Y A QUELQUE CHOSE DE POURRI DANS NOTRE MONDE.
POURRI !
A noter que dernièrement et à plusieurs reprises, nous avons eu jusqu'à plus d'une trentaine de jeunes en pleine nuit à faire un bruit incroyable, et nous ne parlerons pas du "commerce" non-négligeable qui lui aussi se met en place.
IL S'AGIT DONC D'UNE SITUATION SÉRIEUSE, QUI PERDURE ET ENFLE, ENFLE...
Comment cela va-t-il finir ?