lundi 24 août 2009

LES RIVERAINS EN COLERE !

Depuis mars 2009, une vingtaine d'individus ont pris possession de la rue Edouard Robert située non pas en banlieue, mais en plein Paris dans un arrondissement pourtant réputé tranquille: le 12ème.

Tout se passe au niveau du 16 rue Édouard Robert, dans une cité OPAC, devenue lieu de regroupement de ces jeunes qui pourrissent l'atmosphère de notre rue. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à étendre leurs méfaits en dehors de cette cité, et ont choisi la rue Edouard Robert comme lieu de trafic.

Trafic de drogue, nuisances sonores de 14h00 à 03H00 du matin depuis juin 2009, insultes, incendie volontaire au niveau des habitations...

Ce blog a pour but de dénoncer ce que nous vivons nous, les habitants de cette rue : familles, retraité(e)s, enfants...

Abandonnés des pouvoirs publics, notre vie aussi bien de jour que nuit est devenue un cauchemar.

NOUS SOMMES EN DANGER, NOS ENFANTS SONT EN DANGER, ET PERSONNE NE NOUS AIDE !

LE TRAFIC DES DEALERS ET DES NOMBREUX VÉHICULES QUI VIENNENT S'APPROVISIONNER A PARFOIS LIEU DEVANT LA CRÈCHE - au 11 bis Rue Édouard Robert - ET CE EN PLEINE JOURNÉE sans oublier le jardin d'enfants qui se situe au sein des batîments du 16 rue Édouard Robert !!!!


CE BLOG VA RACONTER NOTRE VIE, ET MONTRER COMBIEN ON NOUS A ABANDONNES.

OU SE SITUE LA RUE EDOUARD ROBERT ?



Située dans le 12ème arrondissement, elle est parallèle à l'avenue Daumesnil sur la portion Place Daumesnil - Porte Dorée.

Très peu fréquentée par la circulation, elle assure aux délinquants une tranquillité certaine pour mettre en œuvre leurs méfaits,
de jour et surtout de nuit.

En rouge : la rue Édouard Robert et la cité Opac.

En rose : la crèche

En jaune : le jardin d'enfants

LES RIVERAINS FONT CE QU'ILS PEUVENT...

Au fils des jours, des semaines et des mois, devant la totale absence d'aide de ceux dont on pourrait croire qu'ils comprendraient ce que nous vivons et feraient le nécessaire pour nous permettre de vivre normalement comme tous citoyens de ce pays, plusieurs personnes ont accumulé des photos des dealers mais aussi des dégâts causés au 16 de la rue Edouard Robert.

Cette adresse est même devenue un lieu de recel, par plus tard que la semaine dernière, et ce en pleine journée aux yeux de tous, deux jeunes n'habitant pas à cette adresse ont apporté une moto volée avec l'intention de la désossée complètement.
La Police prévenue est intervenue rapidement, mais le problème persiste.

Et qu'en est-il des tous ces véhicules qui défilent à longueur de journée et de nuit - toujours les mêmes globalement, voitures particulières, voitures de société (que les conducteurs utilisent sur leur temps de travail), scooters... nous vivons au rythme des vrombissements de moteurs pétaradants qu'il soit 15 heures ou 03 heures du matin.

Imaginez le stress que peuvent ressentir ceux qui résident rue Édouard Robert.


QUI POUR NOUS PROTÉGER ?
QUI POUR PROTÉGER NOS ENFANTS ?


Voici une liste des immatriculations que plusieurs habitants de la rue Édouard Robert ont pu relever depuis mars 2009 :

scooters :

AA 867 D6
AC 768 D
AM 82 E
AJ 394 X
AM 847 E
AC 128 D

moto :

Une moto rouge non-immatriculée

voitures de sociétés :

235 PVM 75
751 PVK 75


voitures particulières :

446 PSL 75

AA 167 VD

343 QWL 75

976 ANX 93

222 REE 75

AA 167 VD


cette liste sera mise a jour le plus souvent possible.

QUE FONT L'ETAT et LA POLICE POUR NOUS AIDER ?

La réponse est simple et tient 4 lettres : R I E N.

Depuis Juin 2009, alors que nous n'avons pas eu une seule nuit pour dormir, RIEN n'est fait pour lutter contre cette délinquance plus que rampante (rappelons tout que cela a commencé en Mars 2009. Déjà 6 mois !!!).

QUE FAIT LA MAIRIE : RIEN. Nous avons signalé, deux véhicules de la société P.A.M. (transport à la personne dépendant de la Maire de Paris) voilà déjà une semaine, et pourtant ces véhicules et leurs chauffeurs continuent à participer au défilé incessant des scooters et autres voitures, sans oublier les nuisances sonores, bavardages, cris... (comme la nuit dernière jusqu'à plus de 03 heures du matin à nouveau).

Un véhicule de la société Vélib', vient lui aussi très régulièrement dans notre rue, et pas pour travailler sur une station Vélib', de toutes les façons il n'y en a pas. On peut penser que c'est sans doute pour respirer le bon air de notre rue et admirer le paysage, bien évidemment !!!


QUE FAIT LA POLICE : RIEN.
Il est intéressant ici, de décrire les 3 possibilités que nous avons pu constater durant tout l'été, tout au long de l'enfer que nous avons vécu et continuons à vivre :

1- LE COMMISSARIAT : appelé à de nombreuses reprises et par de nombreux riverains, on nous répond soit :
  • qu'une voiture va être envoyée (on les attend toujours ces nombreuses voitures promises par téléphone, mais jamais arrivées dans notre rue - sans doute perdues sur le macadam parisien. Quel dommage! Il faudrait songer à investir dans un système GPS performant.)
  • aucune voiture ne peut vous être envoyée, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a aucune raison pour vous en envoyer une.
2- APPELER LE 17 : Le plus souvent une voiture est envoyée, elle vient, fait un passage dans notre rue; un relevé d'identité des jeunes est mis en place par les policiers, puis "au revoir la voiture", et rien ne change... deux minutes plus tard cela redémarre de plus belle !
Parfois, et de plus en plus souvent pour être honnête, au 17 on nous répond qu'il nous faut appeler le commissariat
(pour connaître la réponse du commissariat : voir le point précédent).

3- INTERVENTION DU G.P.I.S. : ce groupe travaille avec l'OPAC pour assurer la sécurité des habitants des logements gérés par cet organisme bailleur.
Quand le
G.P.I.S. est appelé (le plus souvent possible), il se déplace . Les jeunes sont priés de sortir de l'enceinte du 16 rue Édouard Robert et... c'est tout.
Le capharnaüm qu'il font alors dans la cour de l'enceinte se poursuit dans la rue Édouard Robert, sous les yeux et à la barbe des membres du
G.P.I.S. qui ne peuvent rien faire d'autre. Le plus souvent, il est entre minuit et 02 heures du matin, toute la rue est réveillée et là encore rien ne change.

Si vous demandez aux membres du
G.P.I.S. pourquoi ils ne font rien de plus, si ce n'est délocaliser les nuisances de 50 mètres, voila la réponse que l'on vous adresse : SI VOUS N'ÊTES PAS CONTENTS, VOUS N'AVEZ QU'A DÉMÉNAGER !


UBUESQUE !!!!

Quand on sait que le 25 Août 2009, un serrurier qui rentrait chez lui a été verbalisé 22 Euros pour avoir fumé dans sa voiture, et que nous les riverains de la rue Édouard Robert, nous vivons un enfer depuis des mois (bruits, drogue, insultes, détérioration des biens, début d'incendie....) alors que tout le monde sait "qui fait quoi " !!! ...Et pas une seule personne responsable verbalisée.

ON VOUS LE DIT, IL Y A QUELQUE CHOSE DE POURRI DANS NOTRE MONDE.
POURRI !

A noter que dernièrement et à plusieurs reprises, nous avons eu jusqu'à plus d'une trentaine de jeunes en pleine nuit à faire un bruit incroyable, et nous ne parlerons pas du "commerce" non-négligeable qui lui aussi se met en place.

IL S'AGIT DONC D'UNE SITUATION SÉRIEUSE, QUI PERDURE ET ENFLE, ENFLE...

Comment cela va-t-il finir ?


Jeudi 27 Août : 88 ème NUIT D'AFFILEE SANS POUVOIR DORMIR

Nuit du Jeudi 27 Août au Vendredi 28 Août 2009 : 88 ème nuit d'affilée, où il nous est impossible de dormir. Bruit, tapage, cris...

Cela se passe de tout commentaire.

LA PRESSE PARLE DE NOUS : ARTICLE DU PARISIEN du 28/08/2009

LE JOURNAL LE PARISIEN parle de notre rue et de ce que nous vivons dans l'édition du jour.

Cette mise en avant de nos réelles difficultés est une bonne chose, espérons que les pouvoirs publics réagissent au plus vite et qu'ENSEMBLE nous trouvions une VRAIE SOLUTION qui s'engage sur la durée et nous permette de vivre normalement dans le 12 ème arrondissement de Paris

Notre volonté n'est pas de bénéficier d'un coup d'éclat médiatique, ni même à gêner ceux qui ont la gestion de notre quartier, mais davantage que l'on nous aide avec du concret; comme par exemple : sécuriser tout le bloc Opac (Rue ÉDOUARD ROBERT, rue de TOURNEUX et rue de FÉCAMP) en incluant ces rues qui l'entourent.

Nous ne baisserons pas les bras, il en va bien évidemment de notre sécurité mais aussi de la crédibilité de ceux qui disent que ce "site n'est pas plus dangereux que ça*". Réponse des plus étonnantes, que ces personnes viennent un peu dans notre quartier, nous écoutent et nous rencontrent... Certains risquent de tomber de haut !

Ci-dessous :

  • deux photos de scooters qui ont été brûlés dans la cour du groupe Opac, à la mi-août 2009. Nous laissons tout à chacun apprécier de la "non-dangerosité" des lieux. Les flammes sont montées sous plusieurs fenêtres, et ce jusqu'au 3ème étage.
  • L'article du Journal LE PARISIEN.


scooters brûlés...



...sous les fenêtres des habitations, et bien sur cela "n'est pas plus dangereux que ça*" !!??!

avis : c'est clair tout va bien !!!
Voila un système de chauffage orignal et complètement sécurisant.
CQFD (!!!
)





ARTICLE DU PARISIEN - 28/08/2009


EDITO N°1 - du 29 Août 2009

Afin d’informer celles et ceux qui se sentent concernés par ce blog et ce que nous vivons, nous allons publier un EDITO, et ce de façon régulière pour décrire l'évolution des choses.
Que cette dernière soit inexistante, négative ou positive.


Ce blog perdurera le temps qu’il faudra. Nous resterons vigilants et dénoncerons ce qui doit l’être, jusqu’à qu’une action réelle, constructive, globale et inscrite dans la durée soit menée, réalisée et par-dessus tout finalisée.

Voici donc l’EDITO N° 1.


Rendons à César… la nuit dernière a été paisible ! Oui... paisible.

Un miracle ?


Pas vraiment. C’est surtout le Journal LE PARISIEN qu’il faut ici remercier. L’info a circulé et ceux dont nous réprouvons les agissements ont sans doute eu vent de notre action. Tant mieux.

DORMIR enfin… DORMIR… après 88 nuits loin des bras de Morphée, croyez-bien que cela se savoure.
Il n’empêche que l’on ne peut nullement crier victoire, les nerfs de beaucoup sont atteints. 88 nuits estivales sans sommeil, fenêtres fermées qui plus est, cela laisse des traces. En vacances ou pas, pour beaucoup l’épuisement est réel et l’agacement encore plus.

L’article du PARISIEN a néanmoins permis de faire connaître notre situation, et le nombre de signatures au regard de la pétition qui a été lancée augmente… il faut que cela continue.

Ce matin, malgré le bénéfice de cette vraie nuit de sommeil, certains ont néanmoins été stupéfaits et déçus par le commentaire de la Mairie de notre arrondissement dans l’article d’hier. (Voir article du PARISIEN plus haut).

Rappelons que le mot POLITIQUE signifie « science des affaires de la Cité », et sous-tend la gestion de la dite cité; ce qu’avait bien compris notre vieil ami Périclès, contrairement à certains de nos contemporains, semble-t-il.

Selon la Mairie « IL N’Y A PAS DE TRAFIC DE DROGUE… …CE SITE N’EST PAS PLUS DANGEREUX QU’UN AUTRE ».

Étrange réaction, qui nous amène à 4 conclusions possibles, sur le comment du pourquoi d’une telle réponse :

1ère conclusion :
Les riverains mentent. Nous avons toutes et tous été victimes d’hallucinations visuelles, sans doute causées par la trop forte chaleur estivale, d’autant que nous avons passé l’été avec nos fenêtres fermées pour nous protéger le plus possible des nuisances sonores. Ce manque « d’aération » n’a pu qu’aggraver nos capacités mentales et par là même accentuer nos visions.
Il n’y aurait donc jamais eu d’attroupements de véhicules – de jour comme de nuit - devant la CRÈCHE au 11bis rue Edouard ROBERT, et encore moins de trafic illicite. Jamais !

Sans doute des échanges d’images Panini, pardi ! Qu’ils sont bêtes ces riverains…



2nde conclusion :
La Mairie est parfaitement au courant de tout ce qui se passe dans « l’axe rue EDOUARD ROBERT, rue de TOURNEUX et rue de FECAMP », mais a décidé de ne rien faire. Ces axes étant constitués pour l’essentiel d’habitations à loyers modérés (mais pas uniquement).

3ème conclusion
La Mairie n’est au courant de rien, et pour ne pas paraître démunie face à la Presse, nous a concocté une magnifique réponse édulcoréé en provenance directe du Pays des Bisounours « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! ». Alors qu’on aurait préféré une réponse réaliste du genre :

"...nous allons faire notre possible pour comprendre ce qui se passe et faire le nécessaire pour trouver des réponses avec nos concitoyens afin de leur permettre de vivre comme tout à chacun, dans la sécurité et le calme.
"

Que c’est beau on dirait une proposition de campagne électorale ! Si si !!!


4ème conclusion
La Mairie a commis là, une petite bourde. Ben quoi, ça arrive à tout le monde.

C’est la fin de l’été, il fait encore chaud, la rentrée s’annonce, la tête est encore aux vacances, au farniente et au youcoulélé…

Ne soyons point mesquin, l’erreur est humaine ma bonne dame et dans notre grande mansuétude nous
retenons cette conclusion, emprunte de réalisme et surtout d’espoir.
__________

Sans doute d’autres conclusions existent, il n’en reste pas moins que nous tendons la main à notre Mairie. Il nous faut travailler de concert au plus vite afin que les choses changent enfin.

Même si la nuit dernière fut une vraie nuit, TOUT RESTE A FAIRE.
Il faut travailler sur l’avenir, le printemps prochain et l’été prochain. Personne ne désire revivre un été pareil.

En plus du trafic et des nombreuses nuisances sonores que nous subissons depuis 6 mois, il faut savoir par exemple que le 14 Juillet rue ÉDOUARD ROBERT ne dure pas une journée comme quasiment partout, mais 5 longs et merveilleux jours accompagnées de leurs 5 longues et encore plus merveilleuses nuits :

  • courses de scooters sans fin, à fond le turbo, de bas en haut, de haut en bas, sur deux roues, sur une roue !
  • lancés de pétards - plus gros que des cigares cubains - assourdissants, 24h/24 !

Amis cardiaques fuyez !!!




Mais nous nous égarons, sans doute le retour de ces satanées hallucinations… c’est que l’été n’est pas encore fini, et qu’il fait chaud.
À moins que ce ne soit ce trop plein de sommeil de la nuit dernière...



Un prochain ÉDITO très bientôt, pour faire le point.

LES COMMENTAIRES SUR NOTRE BLOG...

Merci à celles et ceux qui prennent le temps de lire notre blog et a d''y ajouter un ou des commentaires.

Nous attirons votre attention sur le fait que tous les commentaires insultants et/ou non respectueux d'autrui sont définitivement supprimés de ce blog.

Nous ne souhaitons pas voir cet espace détourné par certains de son but premier : informer sur ce que nous vivons, et évoquer notre espoir de voir les choses s'améliorer. Ce blog n'en est en aucun cas un lieu de règlements de compte, et d'expression d'une haine que nous ne cautionnons pas.

Tout commentaire ne respectant pas ces 2 mots : RESPECT et TOLÉRANCE, sera définitivement supprimé.


A bientôt, pour notre second édito.

EDITO N°2 - du 04 Novembre 2009

Et voici notre Edito N°2...

Depuis la parution de l'article dans le journal Le Parisien, le calme est revenu dans notre quartier. Revenu certes, mais personne n'est dupe.
Le problème s'est juste déplacé de quelques centaines de mètres, le temps que l'automne s'installe.
Et depuis quelques jours... doucement... tout doucement... l'on voit réapparaître scooters et petits groupes d'individus tard le soir.


De notre coté, nous ne sommes pas restés inactifs.

Nous savons qu'il nous faut préparer
dès à présent le retour des beaux jours. Personne ne souhaite revivre L'ENFER DE L'ETE DERNIER, qui rappelons-le avait débuté dès Mars 2009. Un long et bel été, gravé à jamais dans nos mémoires.

Dans ce sens, depuis fin Août 2009, des pétitions ont été signées par des dizaines et des dizaines de personnes résidant dans les rues de Tourneux, Fécamp et Edouard Robert.

Ces pétitions ont été envoyées ce jour avec un dossier complet (documents officiels à l'appui) à :


Monsieur le Président de la République

Monsieur le Préfet de la ville de Paris

Monsieur le Maire de la ville de Paris

Madame la Députée du XII arrondissement

Monsieur le Commissaire, Paris, XII arrondissement

Monsieur le Directeur de Paris Habitat

Les représentants de l'opposition, Paris, XII arrondissement

Madame le Maire du XII arrondissement de Paris a quant à elle, reçu depuis quelques jours un courrier similaire.


Un point devrait être fait avec la Presse en 2010 afin d'évoquer la vie de notre quartier depuis le premier article de fin Août 2009.

Les pouvoirs publics sont à présents prévenus, notre vigilance ne faiblit pas pour autant ...loin de là !


Un prochain ÉDITO très bientôt, pour faire le point ...et des bonnes nouvelles, nous l'espérons.